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Analyses de juin

Alors que la France commence à sortir des restrictions je me propose d'analyser les dernières données de l'Insee relatives aux décès. Commençons sans plus attendre avec le graphique relatif à la surmortalité.

Elle est - hélas - encore très forte avec 20 000 décès de plus que ce que l'on devrait attendre si la pandémie de Covid-19 n'était pas là. Nous noterons toutefois qu'un plateau se dessine, à l'image de ce qui c'était passé l'an dernier. Je veux néanmoins marquer ma déception - ou mon impatience - de ne toujours pas voir cette courbe redescendre vers le point 0. L'analyse des décès quotidiens doit quand même nous amener à un certain optimisme.

Si entre le 25 Février et le 16 Mars nous pouvions être otpimiste cela n'a plus été le cas jusqu'au 15 Mai, date à laquelle les décès quotidiens de 2021 ont cessé d'être supérieurs aux décès de la même date de 2020, 2019 et 2018. Certes les chiffres des tout derniers jours sont sous-estimés mais je veux croire à une tendance durable. D'ailleurs le lissage sur 15 jours semble me donner raison sur ce point.

L'analyse des décès chez les moins de 65 ans montre s'il était besoin que l'épidémie est toujours là.

La surmortalité de +1000 ne peut s'expliquer autrement, ce que confirme le graphique quotidien.

Le plus souvent c'est le trait de 2021 qui est le plus haut et il faut un lissage sur 15 jours pour détecter une accalmie.

Mais le combat essentiel porte sur les plus de 65 ans. Voyons la courbe.

Comme pour la population générale nous observons une surmortalité de 20 000 personnes. Nous voyons aussi que la vaccination massive a tardé à produire des effets puisque la courbe est systématiquement montante depuis le début de l'année.

Ce n'est que depuis quelques jours que le niveau de 2021 rejoint ceux des années précédentes. Là aussi le lissage sur 15 jours montre mieux la tendance.

Reste à savoir si la courbe va poursuivre sa descente ou rester à ce niveau. Je veux terminer par la comparaison des décès à Paris (pris comme département) et dans les Bouches-du-Rhône.

Dans la capitale la surmortalité semble jugulée et reste à +500. Or, dans les Bouches-du-Rhône nous observons un effet inverse.

Pire encore, la surmortalité dans ce département y est plus importante qu'en 2020. Comment l'expliquer ? J'avoue ne pas avoir de pistes et seule la prolongation de la courbe nous permettra d'en savoir plus.

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