Je fais ici mon mea culpa, je n'alimente plus que très irrégulièrement ce blog. La faute d'une part à une vie professionnelle prenante, mais d'autre part - et surtout - la faute à la possibilité de laisser des commentaires ici ou là , après la lecture d'un article de fond ou d'une simple brève.
Le commentaire est une réaction à chaud, on ne se relit presque pas lorsqu'on commente l'actualité. On "poste" plus vite que son ombre, et on y retourne quelques minutes heures plus tard voir s'il y a des réactions à sa propre réaction. Dit autrement, le sujet est déjà là , tout écrit et bien mis en forme, analysé, décortiqué et vérifié (!) par un voire plusieurs journalistes. Je n'ai plus qu'à le commenter, à confronter mon opinion aux autres, parfois émettre une hypothèse ou chercher à agrandir le débat.
Ceci à la vitesse de l'éclair, voyez cet exemple frappant : l'accident de voiture de Felipe Massa eu lieu un après-midi à 15h07. Il a été évacué à 15h11. Je n'étais pas devant mon écran de télévision, mais mis au courant à 15h21 j'ai laissé un commentaire à 15h24, 17mn après les faits. Comme je l'ai écrit "c'est trop rapide pour moi...je trouve cela dangereux". Et je pense ne pas avoir si tort que ça.
Bref, de réaction en réaction, j'utilise mon énergie créatrice à alimenter d'autres sites, au lieu de l'utiliser pour écrire sur mon propre blog. Ce ne sont d'ailleurs pas les sujets qui manquent en cet été 2009 : Entre les tendances climatiques (au repos en ce moment avant la tempête de Copenhague), la grippe du siècle (après la chanteuse du siècle, le combat du siècle, l'escroquerie du siècle, mais avant le casse du siècle ou le concert du siècle), les nouveaux contrats de travail dominicaux et autres joyeusetés législatives estivales, il y a de quoi inspirer tout blogueur avide d'écrire.
Las, le commentaire finira par tuer le blog, Ã n'en point douter....