Le mot est à la mode, alors pourquoi pas un jour la première grève "durable" ? Pas dans le sens d'une longue grève, mais plutôt un code de bonne pratique, qui s'il ne rend pas la grève sympathique pour autant permet au moins de l'envisager sous la forme d'une préoccupation de notre environnement.
L'actualité étant aux commandes, pour commencer interdiction de jeter le lait ; cela tombe sous le sens et démontre à quel point il faut passer à une autre forme d'action. Les dons massifs aux associations caritatives, voire dans les quartiers plutôt que sur les marchés seraient déjà un premier pas.
Sinon de manière plus générale et théorique, terminé les pneus qui brûlent devant les piquets de grève : surtout si c'est pour lutter contre la taxe carbone... Autre souci les dechetteries, qui devraient rester ouvertes pendant les "journées nationales d'action", pour éviter la constitution d'une décharge sauvage devant les grilles fermées... Dans le même ordre d'idée, plus d'auto-collants de fabriqués puis distribués à l'occasion de telle ou telle manifestation, et qu'on retrouve au mieux sur les réverbères, au pire sur les troncs d'arbre en bord de rue. Dans tous les cas, la dépollution qui suit a un coût non négligeable pour la société. Enfin comment ne pas terminer en évoquant la grève de l'enseignement, qui retire des heures de savoir et de connaissances aux élèves. Aux heures perdues s'ajoute alors l'injustice, car tous les élèves ne sont pas égaux devant les rattrapages nécessaires...
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