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No pace à Strasbourg

Pour quelques jours encore, une ville de France est interdite de paix : Strasbourg. Il n'est pas compliqué de réaliser combien est choquante l'action de la police consistant à faire retirer des balcons - ne fusse que d'un seul - des drapeaux appelant à la paix et disant non à l'OTAN. Je suis solidaire de l'action entreprise, mais pour autant je tiens à me démarquer des appels lancés par telle ou telle organisation politique, en lequel je suis incapable de me reconnaître. Je sais qu'il ne sera entendu de personne, mais l'appel que je lance aux strasbourgeois et à eux seuls(1), est de mettre à leur fenêtre ou balcon n'importe quel drapeau(2), et de le laisser en vue jusqu'à la fin du sommet de l'OTAN le 4 avril prochain. Par pur esprit de provocation, et si j'habitais Strasbourg, je m'empresserais pour ma part de mettre le drapeau des pirates... A chacun de suspendre le drapeau de son choix, c'est pour moi l'unique moyen d'affirmer son pacifisme sans risquer d'être récupéré politiquement. Sans compter qu'il mobilisera un nombre important de personnel de police pour procéder aux retraits des objets du délit...

(1) Comme dans chacun de mes billets, le féminin est ici implicite, qu'on n'aille pas imaginer que j'oublie les strasbourgeoises. Par ailleurs je suis contre toute tentative de récupération de cette action, aussi je n'appelle pas à son extension à toutes les communes de France. (2) Un drap blanc suffit d'ailleurs. Non comme symbole de reddition mais comme symbole de paix.

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