Le collectif "ni pauvre, ni soumis", manifeste aujourd'hui. Construit sur l'édifice sémantique du collectif "ni putes, ni soumises", le nom choisi manque tout de même d'imagination. C'est au mieux du recyclage – il ne faut plus rien jeter désormais - au pire du "copillage". Franchement je trouve ça triste. Il ne manquerait plus que tout le monde y aille de son collectif "ni ni", imaginez alors ce que cela donnerait. Vous n'aimez pas la people-isation de notre président ? Adhérez sans tarder au collectif "ni Carla, ni Cécilia". Vous voulez aider les petits porteurs victimes de la crise boursière ? Alors le collectif "ni action, ni obligation" est fait pour vous. Les centristes pourront toujours manifester sous la bannière du "ni droite, ni gauche", et des supporters de football excédés diront en choeur "ni OM, ni PSG". Mais je l'avoue, moi aussi je sombre dans la facilité, avec ce texte qui n'est "ni bon, ni mauvais"...
Alter Ego
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