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Les larmes de crocodile

L'industrie de la musique pleure des larmes de crocodile cet hiver. A en croire le Figaro la vente de musique par téléchargement est en baisse de près de 20%. Si effectivement la diffusion en streaming gagne en popularité il n'en demeure pas moins que le modèle économique du téléchargement légal était au mieux faussé, au pire truqué. Personne ne semble réaliser qu'il n'existe plus aujourd'hui que deux plateformes de téléchargement légal de musique : Apple via iTunes et Amazon. C'est tout. Pire encore, tout indique qu'il existe une entente entre ces deux acteurs puisqu'il n'y a aucune différence de prix. La grille de tarif est à l'image de ce véritable cartel, simple et impitoyable : 0,99€ pour un titre au succès limité, 1,29€ pour un tube. Il faut avoir de la mémoire pour se rappeler qu'il a existé un temps où tous ces titres se vendaient au prix unique de 0,99€. Comble du modèle économique il a été possible de faire passer le prix d'un titre de 0,99 à 1,29 sans le changer en quoi que ce soit. On a d'ailleurs du mal à imaginer ce qui a pu justifier une telle hausse... L'article ne le mentionne pas et l'industrie musicale feint de l'ignorer mais il n'y a pas si longtemps existait deux autres acteurs, français de surcroît : la FNAC et Deezer. Chez ce dernier on trouvait des titres (et des tubes) à 0,69€, un prix attractif s'il en est. Je ne sais pas pourquoi l'un comme l'autre ont abandonné la vente de musique en ligne mais ce qui est sûr c'est que ce n'est pas en réduisant le choix du consommateur qu'on va le séduire et l'encourager à acheter.

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