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  • Alter Ego

Le Monde des bonnes affaires

Dans une enquête incroyablement documentée, deux journalistes du journal "Le Monde" révèlent les montages financiers autour de l'entreprise Wendel. Je ne vais pas résumer l'article – tâche difficile pour qui n'est pas un habitué de la sphère des finances - mais pointer l'essentiel : Il y avait 324 millions d'euros en actions, à se partager en 15. Comme écrit au début de l'article "Le prix à payer était modeste : pour acquérir ces 5 %, il n'y avait à débourser que 83 millions. Le management est même parvenu à n'en sortir que moins de la moitié de sa poche." La première réaction serait de jouer les offusqués, sur le thème bien connu du "tous pourris ces riches". Or il n'y a rien d'illégal dans ce montage, si ce n'est qu'il vérifie au plus haut point l'adage selon lequel "on ne prête qu'aux riches". Entre cabinets d'experts et avocats spécialisés en montage financier, l'investissement était à la hauteur de ce qu'il a rapporté, et somme toute modeste. Un vrai coup sûr, en sorte. Aussi incroyable que cela puisse paraître, je veux moi aussi profiter de cela, à une échelle cent mille fois (!) moindre. Je veux pouvoir acheter pour 216 euros d'actions de mon entreprise ( 3240 / 15 parts) en ne déboursant que 55 Euros (830/15). Et en se débrouillant bien, sur ma fiche de paie je ne verrai retenir que la moitié de cette somme. En ces temps où le maître mot est "pouvoir d'achat", c'est une idée à creuser, puisque parfaitement légale. Dixit Monsieur Seilliere en personne.

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