Voilà, c'est fait : après un intense travail de lobbying (comment appeler cela autrement ?), les possesseurs de voiture pourront conserver leur numéro de département sur leur plaque minéralogique. Les plus satisfaits ne sont pas tant les automobilistes eux-mêmes, que certains députés avides de démontrer leur ancrage local. Car la loi telle qu'elle est faite ne servira à rien. En effet, le propriétaire du véhicule pourra choisir le numéro du département à apposer, autrement dit ce numéro pourra soit être "neutre", soit tout au moins ne plus être celui du lieu de résidence. Où est l'intérêt du combat alors ? Que devient l'argument de l'attachement à "son" département si on peut en mettre un autre ? De quelle victoire ces députés peuvent-ils s'ennorgueuillir ? Et surtout une victoire sur quoi, contre qui ? Sans compter avec la conséquence logique de l'application (bête) de la loi : Il se passera tout simplement que nombre (sic) de "75" mettront "78", qui est bien plus neutre (ou "92", plus chic ?), que les "13" passeront en "06", et que de moins en moins d'automobilistes voudront être immatriculés en "93"... il n'y aura bel et bien qu'en Corse que rien ne changera, de peur de passer pour un "continental"... Vous l'avez compris pour moi ce combat est d'arrière-garde, pour ne pas dire rétrograde. L'avenir est à la fusion des départements dans les régions, notamment au niveau exécutif : fusion des conseils généraux et des conseils régionaux : économie dans les dépenses de l'état, et harmonisation au niveau des décisions, la majorité étant la même que ce soit pour parler "région" ou pour parler "département".
Alter Ego
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