Pourquoi ne pas l'écrire, c'est avec soulagement et satisfaction que j'ai accueilli l'annonce par Jean Sarkozy de renoncer à la présidence de l'EPAD en décembre prochain. Soulagement car la perspective de le voir à la tête d'un établissement public me contrariait, et pas que moi d'ailleurs ; satisfaction de voir que mon souhait pour le coup de ne pas le voir à la tête d'un établissement public sera réalité. En dépit de son argumentation, je persiste à penser qu'il fait bel et bien machine arrière. La désinformation ou la manipulation ne devraient pas stopper l'homme d'action lorsque ce dernier a la conviction de son bon droit. Ce n'est donc pas cet argument qui aura fait renoncer Jean Sarkozy à son projet. Si je devais avancer une explication à chaud - après tout au moment où je tape ces lignes l'interview est terminée depuis 10 minutes à peine - c'est plus prosaïquement que je crois à un retrait stratégique. Jean Sarkozy a largement les moyens de ses ambitions politiques. Nous le reverrons donc dans quelques années, soit briguer la tête du département des Hauts-de-Seine, soit plutôt s'orienter vers un mandat de député. Cette polémique aura tout de même fait une victime collatérale : L'EPAD et sa future entité, l'EPADSA. Ce qui devait se tramer dans une discrétion de bon aloi est apparue au grand jour. Et c'est sans doute pour que l'Etablissement Public d'Aménagement de la Défense retrouve au plus vite un anonymat qu'il n'aurait jamais dû quitter que la décision a été prise de ne pas faire de Jean Sarkozy le prochain président de l'EPAD.
Alter Ego
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